Et bien, ça c'est de la présentation, GG Carib'.
1° Parlez de vous, en une dizaine de lignes. Dîtes ce que vous voulez.
Je suis plutôt débordé à vrai dire, j'ai une emploi du temps très chargé, m'enfin les heures sont des heures hein.
Bon pour être plus direct, poète écrivain, tralalala etc, on peut me qualifier de ce qu'on veut, tantque ça reste sexuellement correcte (Mais ça, c'est que pour les intimes).
Pour mes passions, disons que j'ai l'écriture, ce qui est déjà pas mal, mais je suis aussi musicien, un peu dessinateur... mais ça, on s'en fout
.
J'ai déjà écrit un livre, pour les interessés, et je pense être plutôt sympa, même si parfois je manque de classe, le ridicule ne tue pas.
Sinon, je suis là parcequ'il le faut, parcequ'il y a du talent, des gens sympatiques, et parcequ'il faut bien trainer son corps un peu partout.
Sur ces quelques mots, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, mes sincères salutations les plus distinguées.
2° Ecrivez un texte, sur le sujet de votre choix, en un quinzaine de lignes. Faites-le au mieux, montrez-nous votre talent. Si le résultat est mauvais, vous serez refusé, ahah
Tant qu'à faire, le dernier, hein.
1956, un œil sur le monde, obnubilés, les corps s’élancent comme une grande flaque d’ombre, horizon.
Il y avait l’hiver tendre et douce, figée. Sur son mont de crânes ivoires, les seins gelés, les cheveux en bataille, pieux vermeils et pourtant si légers qu’ils en dansaient au vent comme une image de déjà vu, comme une odeur de chair, d’envie…son corps est nu.
Elle était pâle et si… inexplicable, un sourire en coin, et deux autres, noirs, affichés sur ses bras.
Elle était là, figée, imperturbable et pourtant si pressée, un œil vers l’arrière, jugeur, et l’autre bleu, ou-vert ? Peut-être un peu trop froid, l’esquive s’en échappe encore, blizzard.
Souple, peut-être un peu fébrile, elle était l’escalier au beau milieu des marches…pour y perdre son temps, pour y perdre ce corps aux formes détournées, timide, sa gorge fume encore mille brouillard.
Et même si, ses pieds craquent le sol, comme ces femmes, craquant la fleur de l’âge pour se voir rajeunir, il y avait l’ivresse au compte goutte, et son corps suait les jours, fine, comme une brise en fin de moi.
Il y avait ses yeux, sa solitude et… et mon cœur, qui s’efface aux tableaux, aux fenêtres, et ces vaines d’eau, qui tombent encore, innocentes sur les pétales perce neige pourtant, l’Hiver est morte.
1956, borgne, le monde en second œil, grande boule de papier brûlé, alors les corps se pavanent et forment ma nouvelle ronde, fanés.
L’automne s’avance à petits pas, ballerine au boulot, ballerine du peuple-plié, c’est au grand désaccord du ciel qu’elle erre brulée sous sa peau noire, brûlée, de ses rameaux vermeils.
Femme d’arrogance aux formes orangées, nymphe, c’est au délice de tes seins pommés, qu’on assassine le rouge à nos lèvres, à nos sangsues sucrées, et l’on t’écrit encore, mon-otone, et l’on feuillette encore…
3° Précisez votre statut : Joueur, ou Libre.[/quote]
Je suis plutôt libertin, donc joueur, fin, joueur.