{Pomme} dit :Crazy:

Ce matin, j'avais été très mal réveillée. A cause de qui ? Des parents. Ils trouvaient toujours l'excuse bidon de nous sommes en retard. Mais je devais aller où ? En me levant à cinq heures du matin en plus. Tranquillement, une fois habillée, je me déhanchais dans la rue jusqu'au bar. Bah ouais, je marchais de cette façon, ça le faisait plus. Je m'assis à une table et je commandai une bonne bière. Non sérieux, un jus d'orange. Ma famille m'auraient tuée si non. Ce n'est vraiment pas drôle de l'avoir sur le dos tout le temps, vivement l'âge adulte. Pendant que je me saoulais avec mon jus, une jeune femme d'une élégance surprenante m'aborda. Non mais les seins ils devaient être... Rembourrés. Du 40 000 là. Bref.
« Salut Bernadette, ça va ? »
Rassurez-moi, elle était folle ou simplement dans un délire ? Moi ? Bernadette ? Oh my god. D'où elle sortait ce prénom ? Mon visage était devenue rouge sang de honte, je lui balançai à la figure mon jus et avant de repartir, criai bien fort :
« JE M'APPELLE LINDSAY, C'EST NETTEMENT PLUS JOLIE QUE BERNADETTE. RENSEIGNEZ-VOUS AVANT DE PARLER AUX GENS ! »
Je crois bien que je l'avais mise en rogne car son geste a été de me mettre une tarte. Une grosse, pas une minuscule. Ma joue avait la marque de sa main. Et puis quoi encore ? C'était ma mère pour me foutre une baffe ? Si je le croisais encore, elle le regrettera, je vous le promets. La patron n'avait rien vu, rien entendu. Il devait être sourd parce que le boucan qu'on avait fait. En colère, je me dirigeai chez une amie, pour tout lui raconter. Un homme, d'une cinquantaine d'années, vînt vers moi. Oh non, je ne voulais pas que le cirque recommence. Mais cela tourna nettement à mon avantage.
« Bonjour mademoiselle, commença t-il, je voudrai vous connaître. Dîtes-moi tout. »
« Pourquoi ? On ne se connaît même pas, lançai-je. »
« Un film. Un long métrage. Peut-être une série. »
« Wahou ! Je m'appelle Lindsay, j'ai quinze ans, je suis au bahut et euh... Ma passion c'est écrire. Oh s'il-vous-plaît, prenez-moi... soupliai-je à genoux. »
« Non. Pas une écrivaine. Ca ne va pas ça. »
« Pauvre type ! Discrimination à l'embauche ! C'est ce que je déteste l'injustice ! »
Sans réfléchir, je lui flanquai un rateau. Je partis, cette fois pour de bon. Qu'est-ce qu'il allait en faire de ma présentation ? La vie était horrible dès fois. La chance avait tourné. A qui était-elle maintenant ? Je le su au moment où je vis une jeune demoiselle être tout sourire. Elle regardait l'affiche d'un film. Allait-elle tourner dedans ? En fait, je m'en fichai car moi, j'irai à la cour des miracles, où personne ne me rejetera.

La nuit arrivait. Je l'attendais. Elle. Mon bonheur. Sur la côte, il n'y avait personne. Moi uniquement. Son odeur ne se faisait pas encore sentir. Elle m'avait pourtant dit qu'elle serait l'heure. Je l'avais sentit. Je l'aimais. Comment lui dire ? En se frottant à elle ? Non. Là, une ombre se dessina. Je n'y croyais pas mes yeux. Blanche. Elle souriait. Sa queue brillait. Oh. J'aurai dû me mettre sur mon trente-un aussi. Elle s'avança. Je faisais de même. A la même hauteur, nous nous arrêtons. Ensemble. Nos pattes s'entremêlèrent. Catastrophe. Nous tombons. Mais en même temps, les choses n'étaient pas si mal. Je la fixais. Elle mit sa tête sur mon dos. Je me relevai. Elle faisait pareil. Là, elle m'embrassa. A notre façon. L'instant était magique. Une telle douceur... Nos museaux se collaient. J'aurai aimé que le temps s'arrête. Elle me fit signe de la suivre. On s'enfonçait dans la forêt. Où voulait-elle m'emmener ? Si j'avais pu, mes yeux auraient été en forme de coeur. J'étais si heureux. J'aurai dû mal à m'en remettre. Les feuilles des arbres se détachaient. Le vent était fort. Je me mis à côté d'elle, pour la retenir en cas de chute. Il valait mieux prévenir que guérir. Une grotte se dessinait au loin. Elle se dirigea droit devant. Etait-ce la sienne ? C'était si magnifique. Les rochers, marrons. Un marron éclatant. On entrait. Je la laissais passer première. Elle me conduit à une pierre. Douce. Fragile. Nous nous appuyions dessus. Elle me fit signe que malgré la fragilité, il était impossible de que ça se casse. J'étais aux anges. Au paradis. Aux pays des merveilles. Elle se frotta contre moi. Je le pensais. Elle aussi. On s'aimait. C'était certains. Nous nous endormions, bien au chaud. Qu'est-ce que ça pouvait me changer...

Joueuse ~~powaa'~~ (OK je sors Razz

)

Admin Messages : 24 Date d'inscription : 24/08/2009

Bonjour,

Dans l'état actuel des choses, je suis au regret de t'informer que je ne peux pas t'accepter sur le forum. En revanche, je serais ravi d'avoir ton adresse msn, de lire ce que tu voudras bien m'envoyer et, si tu le souhaites, t'aider à progresser.

Une fois que tu te seras un peu améliorée, nous serons ravis de t'accueillir avec nous Smile

Au plaisir.

Admin Messages : 37 Date d'inscription : 25/08/2009

Yop,

J'espère que tu ne le prendras pas mal, nous serions ravis de te revoir sur le forum dans quelques temps, histoire que tu améliore ton niveau Smile

Cordialement,